Dites ce qui fait de vous un jeune Européen et comment vous voyez votre avenir de citoyen d’Europe, comment vous espérez concilier nos différences ?

Elle est longue et contradictoire comme celle de l’Europe : elles se ressemblent et diffèrent l’une de l’autre comme l’enfant et sa mère. J’appartiens à ma patrie et en même temps je suis une citoyenne d’Europe qui cherche sa propre voie en suivant l’exemple de ses contemporains. Il arrive parfois que nos différences soient des obstacles pour la bonne compréhension, mais j’espère qu’on les conciliera avec les efforts communs.

Ce n’est pas seulement vivre en Europe, mais se sentir comme un membre de cette communauté, partager ses inquiétudes, ses espoirs et ses conquêtes. Dans ce sens, je me vois comme une jeune Européenne car j’habite dans un pays d’Europe et car je partage les goûts des adolescents des autres pays du continent par rapport à la musique, aux passe-temps préférés, aux aspirations à un meilleur avenir.

Pour le futur, j’espère faire des études et travailler dans mon pays et en même temps voyager en Europe pour communiquer avec d’autres Européens, échanger plus d’expériences et plus d’idées. A travers le dialogue, à mon avis, on arrivera à mieux se connaître, ce qui est au fond de notre coexistence, de la conciliation de nos différences. Les dernières sont basées sur la religion, la nationalité, les coutumes, elles peuvent être surmontées grâce à notre volonté de le faire.

Tout cela contribue à la communication entre les citoyens d’Europe et à leur compréhension mutuelle. Ce qui nous rend différents c’est aussi notre passé. Nous ne pouvons que tirer des conclusions des erreurs et tâcher de ne pas les répéter. Nous sommes en fait ceux qui doivent être responsables et conscients pour le destin de notre «mère commune» - l’Europe. Nous édifierons son image de manière que chacun veuille être Européen.